Seb au pays des Merdes Vieilles

Un nouveau Tim Burton... Nouveau... un bien grand mot. Le dictionnaire nous informe sur la définition du mot nouveau : "non existant, jamais vu auparavant" mais aussi comme quelque chose de "semblable, ressemblant, de conforme, qui succède à..." et c'est un peu ce qu'on peut penser de ce "nouveau" Tim Burton.

Il n'apporte rien de plus que ce qu'on avait déjà vu. Rien de plus que le magique film d'animation que les studios Walt Disney nous avaient déjà offert en 1951. Une suite. Une adaptation maladroite de l'œuvre de Lewis Carrol.



Je suis allé voir ce "film" en essayant de tirer un trait sur la récente filmographie de l'homme qui, dans sa jeunesse réalisatrice autant que dans la mienne boutonneuse, a su élargir l'espace limité de mon esprit en y implantant des monstres excentriques et des héros hors normes. Car il faut avouer que l'homme qui marqua son temps avec des Beetlejuice, Pee Wee, Mars Attack et autres Ed Wood s'est un peu perdu en chemin menant à des histoires plus niaises les unes que les autres et une créativité répétitive, qu'elle en devient prévisible et insupportable. Certaines mauvaises langues diront c'est la paternité qui a fait de notre loup un agneau. Qui sait ? Auront nous droit à une prochaine adaptation de "Casimir et l'Ile aux enfants" avec un Johnny Depp en Casimir, titubant, bafouillant, à la façon d'un Jack Sparrow, esprit maléfique du pirate, possédant l'acteur à tel point qu'il n'arrive plus à jouer autrement.

Je suis allé voir ce 'film" en 3D, parce que je n'ai pas vu Avatar en 3D. Erreur dans les deux cas. Si le second a été réalisé pour ce procédé qui fait des ravages, la 3D de notre Alice elle, ressemble à un effet rajouté post production pour faire comme les autres. En effet, quel plaisir de voir voltiger quelques papillons de temps en temps et de voir nos adorables bambins tenter d'en attraper pour en ramener un chez eux. Une 3D qui cache un manque réel de réalisation et de créativité, car si on pousse notre esprit à regarder au-delà de la 3D, on peut y voir un décor triste, flou (avec les lunettes, je précise) et vide, servant de terrain de jeu à une bande de potes participant à un bal masqué sous acide.

Non je n'ai pas aimé "Alice..." et oui, bien sur, j'irai voir le prochain Tim Burton, avec, encore Johnny Depp, et encore Helena Boham Carter, sur une encore jolie musique de Danny Elfman...

... ou pas.

Allez, on se console en attendant la sortie de "Phantasmagoria: The Visions of Lewis Carroll" de Marilyn Manson... Mmmmmm...




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