Seb a vu Iron Man 2

En 2008 Apparaissait un (nouveau?) super héros sur les écrans de ciné. Nouveau, oui. Dans un sens car, même si ce dernier, comme tous les super héros, est divisé entre sa vie sentimentale, sociale et son immense désir de sauver l'humanité, il arrive à se détacher des autres adaptations par son orgueil, son narcissisme, sa classe et son humour.
Le premier volet, à la plastique impeccable, aux effets spéciaux efficaces, au scénario bien ficelé et au final très simpliste (on en demande pas plus à ce genre de film) nous offrait donc un renouveau aux personnages descendus par des Clooney clownesques ou des Affleck affligeants.
Hélas, tout ce qui fonctionnait parfaitement dans le premier volet semble avoir été perdu dans une suite étalant les acteurs du moments dans des rôles improbablement prévisibles, arborant des sourires pro américains et anti russes (ou le contraire) à la manière d'un Rocky IV (scènes d'ouvertures pratiquement identiques).
Alors qu'en est-il du deuxième ?


Robert Downey Jr y est (comme d'hab?!) excellent. Un gamin à qui on a donné le plus beau des jouets et qui le crie sur tous les toits. Le paradoxe exacerbé de l'enfant immature qui sommeille en nous (les hommes) et le souhait irréel de devenir quelqu'un de responsable et "d'adulte".
Mais là, notre ami est entouré d'une Pepper hystérique à qui on aurait aimé coller quelques baffes si le film avait été en 3D, Sam Rockwell en méchant trop basique pour être au moins crédible s'il n'arrive pas à être effrayant et une Scarlett trop jolie pour pouvoir aligner plus de 2 phrases intéressantes sans se croire dans une pub Loréal. Sans parler d'un Samuel L. Jackson irritant qui se croit revenu dans Pulp Fiction (la scène dans le bar où on s'attend à le voir sortir son porte feuille "Bad Mother Fucker" en gueulant quelques psaumes bibliques)
Mickey Rourke au final reste le personnage le plus convainquant en Némésis torturé par la mort d'un père alors responsable de l'existence de l'armure de l'Homme d'acier (faiblesses et facilités scénaristiques obligent).
Jon Favreau tente de sauver cette séquelle mal exploitée par l'aspect visuel et la musique mais l'un et l'autre se perdent dans des scènes d'amour guimauves et des scènes d'action trop brouillons.
Non, le film n'est pas si mauvais qu'il en a l'air. Mais il est loin d'être aussi jouissif que le premier. Il rempli son contrat et comblera sans problème l'attente des aficionados du genres. Un super gentil (voire deux... Voire trois...) des supers vilains (ou pas...) des jolies filles sexy qui se déhanchent sur du bon vieux rock. Mais il reste au final un suite sans grand intérêt, une sensation de déjà vue et de déjà déçu.
A suivre...




0 commentaire(s):

Enregistrer un commentaire

N'hésitez à donner votre avis !