L'Etrange histoire de Benjamin Button, c’est un peu le Spiderman de Sam Raimi. Le king kong de Peter Jackson. Le Planète des Singes de Tim Burton ou encore, le The Wrestler de Darren Aronofsky. C'est à dire un film qui sert à rien et fait par un réalisateur si talentueux que ça en fait mal au cul. Une commande. 8 euros pour rien. La preuve que cherchait mon avocat pour défendre la légalisation du téléchargement.

C’est un film bien construit, un film qui a ce qu’il faut où il faut. Des beaux acteurs (Braaaaad…), les décors enivrants de la Nouvelle Orléans, un scénar pertinent bien que cruellement prévisible, des effets spéciaux aussi discrets que bluffant, et j’en passe.

Durant ces dernières décenies, Fincher nous a montré l’autre face du cinéma comme le percutant Fight Club ou encore le perturbant SE7EN. Même dans ses films les moins réussis, The Game, Panic Room ou encore Zodiac, Fincher semblait crier haut et fort « Hollywood, tu m’auras pas ! » (version US d’une chanson bien de chez nous, trainée dans la boue par un chanteur sans voix aujourd’hui rattrapé par le système… enc… de TF1).

Non, il n’est pas à sous entendre que L'Etrange histoire de Benjamin Button est un mauvais film. Non, il est de ces films comme on en voit tant. De ceux qui confondent la bataille de Pearl Harbour et Dirty Dancing. Un de ces films où au bout de 5 minutes on prend plaisir à se raconter la fin comprise un peu trop tôt et à s’enfoncer dans son fauteuil pour attendre les interminables 2h35 du 2ème volet de Légendes d’Automne.





1 commentaire(s):

Xavier a dit…

Suis complètement d'accord, c'est bien fait, c'esy joli mais c'est tout.
Me suis pas fait chier mais presque...

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